Nous avons trouvé cette petite vidéo sympa, elle explique comment face au pic de croissance le cervelet de nos adolescents se retrouve saturé…
Au premier abord, humour aidant, cette explication nous a semblé apporter un élément de réponse.
Mais, en poussant la réflexion un peu plus loin,
nous nous sommes demandé si dans la réalité, nos adolescents ne souffraient pas plus d’une mollesse sélective que d'une mollesse biologique.
Nous nous expliquons. Si nous leur demandons un service, par exemple d’aller jeter la poubelle, nous constatons, en effet, tous les symptômes d’une saturation du cervelet : lenteur chronique, fatigue extrême (voire instantanée), manque de coordination pouvant aller jusqu’à la déconnexion totale des membres et du cerveau, certains sujets développent même une inquiétante surdité nécessitant une forte élévation du volume sonore.
Mais lorsqu’il s’agit d’envoyer un SMS, de jouer à la console ou tout autre activité d’intérêt adocentrique, la transformation est saisissante, nous nous retrouvons devant un être doué d’une extrême rapidité, doté d’une intelligence et d’une coordination cerveaux, main gauche, main droite, pied, quasi-parfaite.
De là vient cette notion de mollesse sélective dont nous parlions au début de cet article.
Peut-être, devrions-nous plutôt chercher la réponse du côté de ce processus psychologique d’activation ou de désactivation du cervelet, qui s’appelle « motivation » ? Nos ados ne sont-ils pas simplement mous, parce qu’ils n’ont pas de véritables motivations ? parce qu'ils ont tout et ne s'émerveillent plus de rien? parce qu'ils ne trouvent rien dans leur vie qui les transcende?
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