Un soir, un vieil homme raconte à son petit-fils l’histoire de la bataille intérieure qui existe en tout homme et lui dit :
« Mon fils, il y a une bataille entre deux loups à l’intérieur de toi et de tous les hommes.
Un des loups est entièrement noir. Ce loup représente nos actes mauvais : l’orgueil, l’avarice, la colère, la gourmandise, l’envie et la paresse. »
Le petit-fils lui dit : « Grand-père, je n’ai pas compris tous les mots que tu viens de dire ? »
Le vieux répondit: « Tu vois, l'orgueil c’est quand le jugement que tu as de toi-même te pousse à te trouver mieux que les autres et à vouloir t’élever au-dessus d'eux.
L’avarice c’est quand tu ne veux pas te séparer des choses que tu as, de tes biens et richesses, même quand tu en as assez pour toi et que tu aimerais en avoir encore plus.
L’envie c’est quand tu es triste lorsque quelque chose de bien arrive à une autre personne que toi ou quand tu te réjouis du mal qui lui arrive.
La gourmandise c’est quand tu manges ou bois de façon excessive pour le seul plaisir alors que tu n’en as pas besoin.
La colère est un mouvement désordonné de ton âme, qui te porte à te venger, ou à repousser avec violence ce qui te déplaît.
Enfin, la paresse c’est quand tu n’as pas envie de faire d’effort, c’est un amour excessif du repos, et une lâcheté qui fait que tu négliges tes obligations plutôt que de te faire violence.
Tu vois, nous avons tout cela en nous. »
Le petit fils continua : « Et l’autre loup ? »
Le vieux répondit: « L’autre loup ? Il est blanc comme la neige, sans tâche.
Lui, Il représente nos actes bons: l’humilité, la générosité, la patience, la maitrise de soi, l’amour des autres, l’ardeur dans ses obligations envers les autres et envers Dieu.
Tu comprends, maintenant, non ?.
Les actes bons représentés par le loup blanc s’opposent à ceux du loup noir.
Ainsi, l’orgueil est combattu par l’humilité, l’avarice par la générosité, la colère par la patience, la gourmandise par la maîtrise de soi, l’envie par l’amour des autres, la paresse par l’ardeur dans ses obligations. »
Le petit fils songea à cette histoire pendant un instant , puis demanda à son grand-père : Grand-père, lequel des deux loups est le plus fort ?
Le vieux répondit: « Celui que tu nourris.
Comprends bien ce que je veux dire. Cela dépend de toi. Tes loups, tu les nourris par tes actes et tes pensées.
Si tu prends l’habitude de faire des actes bons et d’entretenir de bonnes pensées, tu nourris le loup blanc. A force de répéter des actes bons, ils deviennent une habitude qui s’installe en toi, comme une seconde nature.
Ainsi tu renforces le loup blanc et prives le loup noir de nourriture. »
N'est-ce pas à nous, parents, d'apprendre à nos enfants à dicerner le bien du mal?
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