Réponse de Saint Jean Bosco (Don Bosco)*
" Quand vous devez punir, veillez à ne pas vous fermer le cœur de l’enfant, sans lequel toute formation est arrêtée.
Punissez le plus tard possible, et après avoir tâté de tous les autres moyens.
Les autres moyens sont :
- les avertissements répétés,
- la prière,
- le conseil indirect (petite histoire en relation avec l’acte, discussion sur la vertu offensée ou sur le cercle vicieux généré par l’acte commmis,…),
- l’intervention d’adultes ou d'amis mieux écoutés,
- le retrait de tout signe extérieur d’amitié.
Si l’avertissement suffit, n’allez pas jusqu’au reproche ; et si le reproche est suffisant, ne poussez pas plus loin.
Différez l'annonce de la sanction par rapport au rappel de la loi (qui lui, peut intervenir immédiatement - c'est même préférable).
Choisissez pour punir l’instant le plus favorable, qui ne sera jamais celui de la colère pour le maître, ni celui de la faute pour le coupable.
Attendez donc, pour punir d’être maître de vous-même, car si vous laissez soupçonner que l’humeur inspire votre démarche, vous perdez votre autorité et la punition fait plus de mal que de bien… La raison seule a le pouvoir de corriger.
Laissez au coupable le temps de la réflexion, il faut qu’il rentre en lui-même, sente son tort, et admette l’équité de la punition alors seulement elle pourra être salutaire."
Nous voulons le meilleur pour nos enfants, apprenons donc à punir efficacement. Mais, n'oublions pas que pour que l'éducation soit efficace elle doit s'adresser au coeur.
Venez en parler avec d’autres parents au cours d’un parcours Parents.
*Texte extrait du livre “ Comment un saint punissait les enfants” du Père Augustin Auffray